Il y a peu, vous avez commémoré l’Armistice du 11 novembre 1918 et vous vous êtes recueillis en souvenir des souffrances endurées par vos ancêtres pour votre Liberté. Les ouvriers carriers ont également payé un lourd tribut lors des déportations de 1916 et 1917. Des histoires que je vous raconterai certainement…
C’est cet événement que symbolisent notamment les Monuments aux Morts de Lessines et Bois-de-Lessines. Celui de Lessines, composé d’une sculpture en bronze évoque un soldat de retour après la Victoire et un déporté rentrant d’exil, fraternisant par une poignée de mains sous l’oeil maternel de la Ville de Lessines.
Quant à celui de Bois-de-Lessines, il symbolise les souffrances endurées par le soldat sur le champ de bataille et par le carrier effondré à lecture d’un courrier lui annonçant sa déportation en Allemagne. La sculpture en pierre représente parfaitement l’ouvrier carrier, car il est chaussé des sabots typiques à bouts plats et ses outils – la refenderesse (marteau pour briser les blocs de porphyre) et l’épinçoire (marteau pour façonner les pavés) – sont près de lui.
Cette 1ère guerre mondiale marque également le début de ma disparition sous la forme que vous me connaissiez le mieux : le Pavé de porphyre.