Aujourd’hui c’est déjà presque le printemps. Parmi les gazouillis d’oiseaux et les premières fleurs, il était bien normal de rencontrer le bonheur. Ce bonheur avait 16 ans. Elle tenait par le cœur un garçon qu’elle appelait Valentin. Pas encore un homme mais déjà plus un gamin.
Le blé poussait vert tout autour d’eux. Le soleil était rouge là-haut et comme un paon faisait la roue. C’était bleu, tendre et feu les mots qu’ils disaient. Puis les amoureux gobèrent bouche comme l’oiseau avale mouche sans respirer. Toujours affamés, ils happèrent les alevins battant fou à l’estuaire du cou.
L’amour ayant déclenche cette drôle de guerre, unis par un câlin, j’ai laissé Valentine et Valentin, parler avec le cœur, la bouche et les mains, maitriser Cupidon, l’artificier des explosifs et des explosions.
François NOUL
Bonne fête à tous ceux qui s’aiment