Intéressés par la recherche de vos ancêtres ? Comment faire... - Le Pavé

Intéressés par la recherche de vos ancêtres ? Comment faire…

Pour reconstituer votre arbre généalogique, vous devez premièrement réunir la documentation dont vous pouvez disposer : papiers de famille, livrets de famille, actes notariés, faire-part, photos de famille…

Ensuite, vous devrez consulter les registres d’état civil postérieurs à 1792 dans les communes concernées. Sachez que pour pouvoir consulter tout registre de moins de 100 ans, il faut une autorisation du Tribunal de Première Instance de la région dont vous souhaitez consulter les archives. Cette autorisation s’obtient sans problème par simple lettre au Tribunal du Travail concerné. 

Ensuite, pour toute recherche antérieure à 1792, il faut vous rendre aux archives provinciales. Celles-ci mettent à votre disposition tous les actes paroissiaux, généralement sur microfilms. 

Les archives paroissiales concernant Lessines se trouvent à Tournai.

Pour toutes les recherches concernant l’entité de Lessines et sa région, il est plus simple de s’adresser au Cercle de Généalogie de Lessines, qui aide toute personne à reconstituer son arbre généalogique.

Jusqu’où peut-on espérer remonter ? 

Dans la bonne moyenne, vous pouvez remonter jusqu’à la première moitié du XVIIe siècle, c’est à dire jusqu’à un ancêtre né vers 1630, que vous livreront les archives paroissiales. Il n’est pas rare de pouvoir gagner une ou deux générations antérieures par les archives notariales, et notamment les contrats de mariage autrefois généralisés à tous les milieux sociaux.

Selon les cas, cela représente une bonne dizaine de générations à découvrir et, pour qui travaille en généalogie ascendante, près de 4000 ancêtres différents à identifier !

Cette estimation moyenne varie essentiellement selon les lieux et les milieux sur lesquels on est appelé à travailler. 

Selon les lieux, entendez par là selon les communes. L’ancienneté des archives des différentes communes est très variable. L’une va disposer d’archives paroissiales remontant à 1668 ou à 1590, alors qu’une autre, éventuellement limitrophe, ne verra démarrer les siennes qu’en 1744 ou 1767. Sans parler, bien sûr, des ancêtres qui vivaient à l’étranger… 

Selon les milieux, car ces possibilités sont offertes aussi bien aux descendants de notables que de manouvriers ou de journaliers ou domestiques, tous également concernés par les archives paroissiales, avec pour exceptions diverses communautés, milieux ou cas particuliers. Ainsi, pour les familles nobles et notables, on disposera souvent de sources permettant de remonter plus loin. Par contre, pour les enfants naturels et abandonnés, les recherches seront plus délicates, principalement pour les seconds.On sera souvent dès le départ dans l’impasse. 

Bruno EECKHAUT
www.genealogie-lessines.be