Buis et rameaux dans les traditions de Pâques.
Le vent qui souffle sur les Rameaux ne changera pas de sitôt
C’est un des dictons météo les plus populaires portant à croire que le dimanche qui précède Pâques
sera le vent dominant de l’année….et ce n’est portant pas déjà le Souffle de la Pentecôte !
Le Rameau était dans la tragédie grecque l’attribut de ceux qui venaient supplier. Tressé en couronne
sur le « suppliant », il n’avait rien de royal ou de triomphal. Et pourtant, quelques siècles plus tard,
l’Église l’associera à l’Entrée triomphale du Christ à Jérusalem avec les Juifs portant les « palmes à la
main »…mais le Christ sera juché modestement quand-même sur…un âne …
De par le monde, il existe une grande variété de rameaux, de buis et d’oliviers, ceci en raison des
différences climatiques. Certaines traditions sont toutefois surprenantes comme à Nice où les palmes
tressées sont l’apanage de quelques familles…ou encore à Rome où les « palmureli », ces véritables
créations de feuilles de palmiers tressés parviennent de Sanremo et évoquent l’Obélisque de la Place St
Pierre dont les cordes qui le dressaient au 16e siècle faillirent s’écraser sur la foule.
Et chez nous, le buis était pour les Gaulois le symbole d’éternité. C’est ainsi qu’il symbolise dans nos
anciens jardins, ceux de nos grands-parents, l’immortalité. On l’installait pour y réaliser des bordures ou
des carrés de « simples ».
Buis étymologiquement désigne le « bois ». C’est ainsi que les chrétiens le mettent autour des crucifix
dans les maisons. Le buis rappelant le bois de la croix. C’est ce même buis qui sera béni et qui ne
trouvera pas de destinataire qui sera brûlé le mercredi des Cendres.
Quand l’immortalité…se fait poussière d’éternité
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